Diverses méthodes d’implantation peuvent être réalisées :

– Sous mammaire

– Axillaire

– Péri aréolaire

Certaines localisations sont plus à risque d’engendrer des cicatrices inflammatoires. C’est le cas de la cicatrice axillaire du fait de phénomènes de frottements conséquents.

Normalement, la cicatrice peut sembler plus rouge ou plus épaisse les trois premiers mois. Ensuite, elle perd de sa rougeur, devient de plus en plus claire et souple. Il faut généralement entre 12 et 18 mois pour qu’elle blanchisse totalement.

Les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes sont des boursuflures volumineuses, rouges et dures qui apparaissent en réponse à un traumatisme cutané. Il s’agit d’une réponse excessive du système immunitaire face à une agression généralement minime.

Certains phénotypes sont plus à risques que d’autres de développer une cicatrisation atypique. C’est notamment le cas des femmes à peau noire et des femmes d’origine asiatique.

Ainsi, la cicatrisation d’une peau noire se traduit parfois par la formation d’une cicatrice épaisse, dure et foncée. Ces cicatrices boursouflées sont appelées cicatrice chéloïdes. De ce fait, les peaux noires nécessitent une attention particulière lors d’une chirurgie esthétique.

Quelle différence entre cicatrices chéloïdes et hypertrophiques?

La cicatrice hypertrophique ne dépasse pas les limites de l’incision, elle est capable de guérir spontanément en 12 à 18 mois.

La cicatrice chéloïde, elle, s’étend bien au delà de l’incision. Elle est d’ailleurs incapable de guérir spontanément vers la guérison.

Comment prévenir leur apparition?

La pressothérapie (par le port de vêtements compressifs jour et nuit) est très efficace mais contraignante.

– Le massage: régulier, biquotidien, avec une crème hydratante. Le but étant de casser la fibrose pour rendre la cicatrice plus souple. Il faut attendre 3 semaines à un mois avant de pouvoir masser les cicatrices .

Eviter l’exposition solaire: la première année, il est recommandée de ne pas exposer la cicatrice aux UV et de porter une protection solaire ayant un SPF supérieur à 30 .

L’utilisation d’un laser en fin d’intervention, capable d’activer des protéines pro cicatrisante et de diminuer l’excès d’inflammation.

Pour parer un maximum au risque des cicatrices chéloïdes, le chirurgien doit orienter son incision le long des lignes de tension naturelle de la peau et atténuer au maximum la tension exercée sur les bords de la plaie. En outre, des fils résorbables sont nécessaires.

D’autres méthodes sont utilisées: une désinfection protocolaire de la plaie, le port de clips compressifs , les pansements et les crèmes au silicone.

Dans certaines situations, des corticoïdes peuvent être utilisés. En effet, la cortisone diminue la croissance de la peau, atténuant de ce fait le gonflement de la cicatrice.